Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Oniisan

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Himako Nakajima
MessageSujet: Oniisan   Oniisan EmptyJeu 23 Avr - 13:53

Le soleil était peu à peu masqué par de lourds nuages gris qui recouvraient le ciel avec lenteur. La chaleur était lourde, comme si un orage se préparait. Himako regardait autour d’elle, ses sacs en main, en se demandant que faire à présent pour rejoindre l’école. Sa mère et une de ses sœurs l’avaient accompagné à l’aéroport, qui avait décollé du Japon pour arriver en France, avec trois haltes. C’était la toute première fois qu’elle quittait son pays et en était assez impressionné. Les gens la regardaient bizarrement car elle n’avait pas vêtement qui passeraient inaperçus ici et portait donc un kimono usuel, avec une ceinture légère, parfait pour les travaux du quotidien et le ménage, qui n’encombrait pas les mouvements et permettait de courir au cas où. Une tenue où ne peut plus normale chez elle pour la vie de tous les jours à la campagne mais qui dénotait très fort ici. Elle se rendit à l’accueil de l’aéroport pour demander, dans un français approximatif, de commander un taxi qui puisse la conduire à Gray.

Employé – Chinoise ? lui demanda-t-il d’un ton à ses yeux très agressif.

Himako – Japonaise.

Il appela pour elle un taxi, en marmonnant si vite qu’elle ne parvenait pas à comprendre. C’était grossier ! Elle trouvait très insultant de profiter ainsi de son peu de maîtrise de la langue. Elle connaissait un peu de Français, assez pour lire des textes simples ou écrire, mais les gens ne devaient pas lui parler trop vite ni utiliser des expressions trop compliquées. Oniisan l’avait déjà beaucoup aidé dans son apprentissage mais elle n’avait pas toujours l’occasion de pratiquer. Un taxi vint la chercher peu de temps après, le chauffeur, déjà plus aimable, rangeant pour elle les affaires dans le coffre avant de l’inviter à monter dans la voiture. Durant tout le trajet, elle dévora le paysage des yeux, toute fatigue envolée. Elle venait pour rassurer sa mère qui voulait être sûre que son fils aille bien. On l’avait envoyé car elle était la seule avec Kimmitsu à connaître un peu la langue du pays. Mais elle n’était jamais venue ici. Tout lui semblait étrange et fascinant, elle était comme une petite fille qui sortait de chez elle pour découvrir un monde nouveau.

Le village de Gray lui fit aussi un drôle d’effet. Les maisons, les voitures, les habitants, tout était si différent de chez elle. Elle descendit dans un petit hôtel, aidée par son chauffeur pour ses bagages. Elle ignorait encore combien de temps elle allait rester, elle espérait pouvoir passer un peu de temps avec son aîné avant de rentrer au Japon. Une fois lavée et rafraîchie, elle enfila un autre kimono plus confortable, attachant ses cheveux en chignon, puis partit à pied pour le pensionnat. Elle marchait assez vite, heureuse à l’idée de revoir Kimmitsu-san. Arrivée au portail, elle eut cependant un frisson en voyant trois hommes de l’armée devant. Voir une école occupée n’était pas normal ni sain. Elle se présenta, déclinant le but de sa visite, puis put enfin entrer. C’était si grand, ici. Comment allait-elle retrouver son frère ? Elle arrêta un élève qui lui dit d’aller demander à l’accueil. Elle le remercia doucement, poursuivant sa route.

La dame qui la reçut, en apprenant qu’elle était la sœur de Kimmitsu, lui dédia un sourire très chaleureux puis la conduit au troisième étage du pensionnat, là où se trouvaient les appartements de son frère. Elle frappa, la dame partant, puis sourit lorsque la porte s’ouvrit. Sourire qu’elle perdit en voyant que ce n’était pas son frère qui vint lui ouvrir mais une autre personne qu’elle ne connaissait pas, une dame au regard très bleu, en amande. Elle s’inclina pour la saluer, mains jointes devant elle, puis se redressa, retrouvant un léger sourire. Qui sait, cette femme était peut-être la fiancée de son frère, raison pour laquelle c’était elle qui venait lui ouvrir. Il aurait pu leur dire qu’il avait une femme dans sa vie, désormais.

Himako – Hajimemashite, dit-elle en gardant les mains jointes devant elle, bras détendus. Je me nomme Himako Nakajima. Je recherche mon frère, Kimmitsu. Est-il là ? Dômo arigatô.
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Céleste Dumoulin
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Céleste Dumoulin
MessageSujet: Re: Oniisan   Oniisan EmptyDim 26 Avr - 20:45

Céleste veillait sur Kimmitsu en l’absence de Cyprien. Elle n’avait pas de cours à donner mais lui bien, alors ils se relayaient avec Valentin pour s’occuper de leur sous-directeur. Ils auraient pu le conduire à l’hôpital, bien sûr, cela aurait été très prudent, mais… Comment dire… Leur collègue n’aurait jamais été franchement d’accord pour cette option et ils avaient respecté son choix. Après tout, ils pouvaient veiller sur lui ici et le garderaient à l’œil. Un vague frisson la parcourut lorsqu’elle repensa à l’état dans lequel ils l’avaient ramené… Daniel y était allé, Cyprien ensuite, pendant qu’elle-même avait appelé la directrice pour la prévenir. N’étant pas encore à l’aise avec son don, son ami lui ayant assuré qu’il pouvait se débrouiller, Céleste avait tout préparé pour leur arrivée après avoir reçu des nouvelles.

Et maintenant, ils le veillaient. Lui donnaient des médicaments. S’occupaient de lui, tour à tour, en évitant Adrien par peur de Sarah qui rôdait sûrement dans les parages. Peut-être Céleste se méfiait-elle trop de sa collègue, peut-être n’y était-elle pour rien, mais pour elle, tout était lié. Il y avait une réunion, réunion durant laquelle Kimmitsu disait le fond de sa pensée, réunion provoquant la colère de leur collègue, et juste après, leur sous-directeur disparaît. La jeune professeure n’en avait rien dit à Cyprien, n’avait pas laissé sous-entendre ses doutes, par peur de paraître paranoïaque. Et puis, elle n’avait aucune preuve… Alors, comment pourrait-elle le dire aux autres ?

Réfléchissant à tout cela, Céleste frappa trois brefs coups sur la porte de la chambre de Kimmitsu, plus par politesse que pour avoir une quelconque réponse. Il savait déjà qu’il n’était plus seul et qu’ils veillaient sur lui, mais elle restait très formelle et ne voulait pas qu’il se sente mal à l’aise. Un grand bol d’eau fraîche à la main, des comprimés et une compresse dans l’autre, Céleste entra en faisant un maigre sourire à son supérieur hiérarchique. Elle s’inquiétait vraiment pour lui et voulait qu’il se sente mieux, donc même si elle ne souriait que très rarement, elle faisait un effort pour le rassurer et sembler moins froide ou distante. Bon, juste « sembler », mais c’est l’intention qui compte.

Céleste – Cyprien est parti donner cours, je viens le relayer. Comment vous sentez-vous ?

Tout en parlant, Céleste s’était approchée du lit de Kimmitsu et avait déposé ce qu’elle portait sur une petite table. Tout était très bas, signe évident du pays d’origine du sous-directeur, mais cela ne la dérangeait pas plus que cela. De nature discrète et silencieuse, la jeune femme ne disait jamais rien, ne jugeait pas les gens non plus et n’allait donc pas commencer avec Kimmitsu.

Kimmitsu – Ça pourrait être pire, je vous remercie. Vous n'avez pas cours ?

Moui… Bon, ne pas dire la vérité était dans son droit, mais il ne devait pas se sentir obligé de faire bonne figure. Il avait le droit de ne pas être bien avec ce qu’il avait vécu, eux le comprenaient sans problème et n’allaient pas être choqués s’il l’avouait. Mais s’il ne voulait pas l’admettre ou le leur dire, Céleste comptait respecter cela et le soignerait du mieux qu’elle le pouvait. Elle remplit un verre d’eau après s’être agenouillée à côté de son collègue.

Céleste – Non, ne vous inquiétez pas. Tenez, dit-elle en lui donnant les comprimés et le verre d’eau.

Kimmitsu – Arigatö.

Kimmitsu se redressa pour boire, sous le regard attentif de Céleste qui ne pouvait s’empêcher d’avoir un peu peur pour lui. Il restait humble malgré la situation, c’était tout à son honneur, mais il devait se reposer et se laisser aller. Au moins quelques heures, pour se reposer vraiment et ne pas afficher un air « je vais bien » uniquement parce qu’ils étaient là. La jeune professeure reprit le verre et le déposa sur la petite table à l’instant où l’on frappa à la porte. Elle fronça les sourcils, méfiante, Cyprien n’ayant pas encore terminé son cours et les autres membres du personnel sachant que le sous-directeur était mal en point. Qui pouvait donc vouloir venir le déranger maintenant ? Il devait se reposer ! Céleste dit à Kimmitsu qu’elle revenait et se releva, lissant sa robe, puis sortit de la chambre en fermant la porte derrière elle.

Elle traversa la pièce qui séparait la chambre de la porte de l’appartement sans traîner, de plus en plus méfiante. Mais elle ne s’attendait pas à cela… En face d’elle, une jeune femme, cheveux noirs attachés en un chignon, dans un kimono. Ce n’était pas la professeure d’arts martiaux, mais… Elle était jeune et elle avait un air qui lui était familier. Où pouvait-elle l’avoir déjà vue ?

Jeune femme – Hajimemashite, dit-elle en gardant les mains jointes devant elle, bras détendus. Je me nomme Himako Nakajima. Je recherche mon frère, Kimmitsu. Est-il là ? Dômo arigatô.

Ah… Cette jeune femme était la sœur de Kimmitsu. Cela expliquait l’air familier et la visite alors qu’il était mal en point. Mais Céleste ne pouvait pas lui dire ce qui se passait, et refusait de le faire d’ailleurs. Si son supérieur hiérarchique voulait mettre sa sœur au courant, c’était à lui de le faire, il disait ce qu’il voulait et personne ne devait se mêler de cela. Céleste hocha la tête, quelque peu perturbée par les paroles qu’elle n’avait pas compris mais n’en montrant aucun signe. Elle s’écarta pour laisser passer la sœur de Kimmitsu et referma la porte derrière elle.

Céleste – Votre frère est dans sa chambre, je m’occupe de lui pendant quelques jours. Mais je vais le laisser vous expliquer tout cela… Suivez-moi, s’il vous plaît.

Céleste fit un effort pour lui sourire, sachant que ses paroles n’étaient pas très rassurantes après tout le chemin que la jeune femme venait de parcourir. Faire des milliers de kilomètres pour apprendre que son frère est alité pendant quelques jours et qu’il a besoin de quelqu’un pendant ce temps… Elle frappa à nouveau à la porte de la chambre de Kimmitsu et entra, faisant signe à sa sœur d’attendre le temps de prévenir son frère. Il fallait le ménager, il était encore assez faible, quoi qu’il dise.

Céleste – Votre sœur Himako est ici et elle souhaite vous voir, je l’ai fait entrer mais je ne lui ai rien expliqué. Elle attend derrière la porte.

Céleste sortit en laissant passer sa sœur, annonçant qu’elle restait dans la pièce voisine au cas où il avait besoin d’aide. Elle ne comptait pas écouter, même s’ils parlaient dans leur langue maternelle.
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Kimmitsu Nakajima
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Kimmitsu Nakajima
MessageSujet: Re: Oniisan   Oniisan EmptyLun 27 Avr - 9:50

Un bref rayon de soleil vint lui chatouiller la joue, le tirant d’un sommeil très agité. Kimmitsu ouvrit les yeux avec peine, mettant un moment avant de comprendre qu’il était couché dans son futon, dans sa chambre de l’appartement du troisième étage. Il referma les yeux, légèrement tremblant. Il sentait qua la fièvre avait un peu baissée, depuis deux jours, mais il avait toujours l’impression de brûler de l’intérieur. Ramenant son bras gauche près sa tête, il repoussa la manche pour regarder la perfusion. Que lui avait-on injecté ? Ce produit pouvait-il véritablement forcé l’apparition du don du feu chez lui ? Il peinait à y croire mais d’un autre côté, il en avait tant vu et tant entendu que plus rien ne semblait impossible. Reposant son bras, il referma les yeux, soupirant. Peut-être était-ce à cause de cela qu’il avait si chaud. L’autre fou s’en était donné à cœur joie, aucun doute là-dessus. Après la directrice, il s’en était pris à lui. Kimmitsu ne pouvait pas dire qu’il en était surpris, très loin de là. Mais agacé, certainement, déterminé à continuer la lutte.

Il entendit trois coups frappés à sa porte puis cette dernière s’ouvrir. Ses collègues se relayaient, en ce moment, pour ne pas le laisser seul, même si ce n’était plus vraiment utile. Il allait un peu mieux, il était inutile de surveiller si tout allait bien. Pire, même, s’ils perdaient du temps avec lui, ils ne pourront pas se préoccuper des élèves comme il se doit, afin de vérifier que le médecin fou ne s’en prenait pas à eux pour poursuivre ses maudites expériences. Les petits devaient passer d’abord, toujours, ils devaient être la priorité. Personne n’avait le droit de faire du mal à un enfant, pour aucune raison que ce soit. Les enfants étaient précieux, ils étaient l’avenir. Le but de tout adulte devrait être de les protéger et les guider dans leur apprentissage. La jeune Céleste entra peu de temps après dans sa chambre, venant déposer ce qu’elle portait sur la table basse près de lui. Il s’inquiétait pour les petits… Il était certain que le fou allait faire quelque chose contre eux.

Céleste – Cyprien est parti donner cours, je viens le relayer. Comment vous sentez-vous ?

Kimmitsu – Ça pourrait être pire, je vous remercie. Vous n'avez pas cours ?

La directrice était là, cependant, elle savait ce qui s’était passé, elle savait qu’il fallait redoubler de vigilance. Il se calma en songeant à cela, son cœur empli de confiance. C’était peut-être étrange ou idiot, mais il arrivait qu’une seule personne, qu’elle ait ou non plus de moyens que vous pour agir, puisse vous redonner la foi et l’envie de vous battre. Telle était la nature des véritables leaders. Il avait entièrement confiance en elle, il savait qu’il pouvait compter sur elle, et espérait qu’elle soit consciente que l’inverse était vrai aussi. Confiance, oui, tout allait bien.

Céleste – Non, ne vous inquiétez pas. Tenez, dit-elle en lui donnant les comprimés et le verre d’eau.

Kimmitsu – Arigatô.

Il but et prit les comprimés, en silence, tout en songeant à la situation. Ne pas pouvoir se lever pour poursuivre la lutte était somme toute terriblement frustrant. Kimmitsu n’avait été élevé dans l’idée que l’on pouvait abandonner lorsque cela devenait trop dur. Lorsque vous combattiez pour une cause, aller jusqu’au bout est un devoir, une question d’honneur. C’était ainsi qu’il avait grandi, dans son pays natal. On frappa de nouveau à la porte, alors qu’il se rallongeait, et Céleste se leva pour aller ouvrir. Encore du monde pour vérifier s’il n’était pas mort ? Il eut un faible sourire, reprenant son souffle. Il devait réfléchir posément à tout cela. Sans oublier la chaleur qui le dévorait toujours… Regardant ses mains, il eut d’un coup peur que du feu n’en jaillisse vraiment, qu’il blesse quelqu’un par accident. Mais c’était ridicule… Il ne devait pas laisser les inepties du tordu lui troubler l’esprit, il en serait bien trop heureux. Autant l’oublier, à présent, il n’en valait pas la peine.

En revanche, ce qu’il n’oubliait pas, c’était l’intervention de Daniel… Attention, il ne critiquait aucunement l’intention, bien au contraire. Il s’était enfin décidé à sortir de sa bulle pour faire preuve d’un peu de courage, cela était vraiment très bien et parfait. Mais venir seul… Comme ça, en espérant, sans savoir se battre, c’était si stupide ! Que lui avait-il pris ?! Il aurait pu se faire torturer, lui aussi, voire pire. Et non, il ne l’aurait pas supporté, pas au vu de son caractère et de son âge.  Kimmitsu voulait qu’il se redresse et ait plus de courage, mais pas au point de le jeter comme ça en première ligne, il n’était pas un monstre. Il y avait tant de choses essentielles qui devaient être réalisées, en parallèle du combat, par des personnes comme Daniel. Mais pas en le laissant se battre… Il n’avait aucune idée de ce qu’il risquait. Céleste revint dans sa chambre après avoir frappé, l’arrachant à ses pensées.

Céleste – Votre sœur Himako est ici et elle souhaite vous voir, je l’ai fait entrer mais je ne lui ai rien expliqué. Elle attend derrière la porte.

Himako était ici ? En France ? Chez lui ? Mais elle ne l’avait pas prévenu ! Il se redressa alors qu’elle entrait et refermait la porte. C’était bien elle, vraiment elle. Elle s’était déplacée juste pour venir le voir ? Il la fit s’agenouiller près du futon, lui prenant les deux mains dans les siennes, à présent assis en tailleur. Il avait du mal à en croire ses yeux, la voir ici, alors qu’elle n’avait jamais quitté le Japon de sa vie, ni même la région où leur famille vivait.

Kimmitsu – Imoutosan…

Il l’attira contre lui puis la serra dans ses bras, fermant les yeux, la berçant à moitié. Il resta ainsi un long moment à la serrer contre lui, ne l’ayant pas revue depuis des mois. Voir quelqu’un de sa famille était sans aucun doute le meilleur des remèdes que l’on puisse prendre. Il la relâcha doucement, lui souriant, soudain plus détendu, comme il ne l’était avec personne. Elle leva une main et la posa sur son front avec une moue inquiète. Main qu’il récupéra dans la sienne, avec un léger soupir.

Kimmitsu – Ce n’est rien, je me soigne, murmura-t-il dans leur langue maternelle. Il s’est passé bien des choses, je te raconterais toute à l’heure. Je m’attendais si peu à te voir…

Il caressa sa joue souplement, avec deux doigts, en lui souriant. Il avait cru retrouver toute sa famille en juillet, lorsqu’il serait rentré au Japon pour les vacances d’été. Et pas à ce que sa sœur se déplace en France alors qu’ils étaient bientôt au mois de juin. Chacun des membres de sa famille étaient très précieux pour lui. Il les aimait, les respectait, prenait un très grand soin d’eux tous.

Kimmitsu – Pourquoi es-tu venue en France ? Il s’est passé quelque chose à la maison ? Comment va tout le monde ?
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