Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Albert Jason Bradley [Validé]

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Âge RPG : 54 ans
Don(s) : Aucun
Taille : 1m80
Albert J. Bradley
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Albert J. Bradley
MessageSujet: Albert Jason Bradley [Validé]   Albert Jason Bradley [Validé] EmptyLun 9 Fév - 18:14

Albert J. Bradley




« Moi, ma vie, mon œuvre »

Les informations générales

Pièce d'identité

Nom et prénom : Albert Jason Bradley
Date de naissance et âge : 24 Mars 1877, 54 ans
Groupe : Militaire
Don(s) : Aucun
Métier : Maréchal
Situation maritale : Marié
Rang social : Peuple

Caractère

On ne parvient pas au sommet lorsqu'on est un faible, un couard, un lâche. Depuis toujours, Albert est renommé pour être un tacticien de talent. Sa tête est claire et ordonnée, il peut voir en un coup ce qui est bon ou mauvais dans une stratégie, ce qui doit être amélioré, et ce qu'il faut réaliser pour atteindre l'objectif qu'il s'est fixé. Très rigide dans ses décisions, il n'aime pas être contesté, car il estime ne pas à recevoir d'ordres de personnes inexpérimentés ou d'un grade trop insignifiant pour être écoutées. Il décide, il ordonne, les autres suivent, point final, retour à la ligne. Un soldat ne doit jamais se dérober aux ordres ! Et Albert est très rancunier... Il se souviendra à jamais du visage de ses ennemies ou de ceux qu'il a en ligne de mire. Jamais il ne laissera une personne lui filer entre les doigts, tant qu'elle s'est trouvée sur son chemin. Il a tendance à beaucoup se méfier, de tout, tout le temps, et de tout le monde. Il ne fait confiance à personne, hormis sa chère épouse, et ne se laisse pas marcher sur les pieds.

C'est une personne très méticuleuse, qui veillera avec un soin extrême à chaque phase de toutes ses stratégies, du début jusqu'à la fin, et assurera le bilan. Rien en doit être laissé au hasard, car le hasard ne peut que conduire à l'échec. Il dispose d'une très forte patience, qui l'aide à mener des enquêtes poussées et minutieuses, qui peuvent parfois durer des années. Grâce à cela, il peut trouver les points faibles de ses ennemis et s'en servir contre eux, sans honte ni remord. Même s'il doit mener des actions vils ou inhumaines pour le bien de sa patrie, il le fera sans une once d'hésitation. Ce n'est pas un homme à craindre le jugement divin ou ce genre de choses. Athée, très patriote, il ne peut hésiter devant des freins qui gêneraient la population civile. La sécurité de son pays est son unique priorité, et rien d'autre.

Certains pans de la vie l'agacent beaucoup... Comme les femmes entrant dans l'armée, par exemple. Il n'a jamais pu faire abroger la loi, au parlement, autorisant les femmes à travailler de cette façon pour la patrie. Pire, à pouvoir montrer en grade ! Il se montre donc extrêmement désobligeant envers elles. Les femmes, de façon générale, ne sont faite que pour rester à la maison à torcher leurs gamins, rien de plus. Tout au plus peut-on se servir de certaines d'entre elles comme des armes. Il n'a jamais eu d'enfants non plus, n'aimant pas ça. Les jeunes ne sont que des pestes, à ses yeux.

« Ma vie trépidante »

Les manœuvres duraient depuis l'aube, et cela s'éternisait. De trop grosses failles et erreurs s'étaient révélés, et les généraux murmuraient entre eux, s'agaçant de cette prestation pitoyable. Lui-même finit par en avoir assez, et se leva, déclarant que s'en était assez. Il fit cesser les manœuvres, puis donna ses ordres. Tout ceci était navrant... Terriblement navrant ! Il remit sa casquette, frappé de l'insigne de l'armée, puis regarda autour de lui, alors qu'on lui apportait son manteau et que sa voiture était avancée. Il vit le fameux gamin Colonel, plus loin, qui regardait les chars et troupes partir, les deux mains dans les poches. Le Maréchal garda les yeux fixés sur son dos. Il n'avait jamais pu sentir cet homme, depuis le premier jour où il était entré à l'école militaire. Albert plissa les yeux, le regard toujours pointé dans la nuque du gamin. Qui était-il vraiment ? C'était un secret qu'il finira par percer. Il détestait tout chez lui. Son attitude, le mystère dont il était entouré, son trop jeune âge, son regard. Un regard qu'il en avait assez de voir haut et fier, mais qu'il voulait voir rabaissé et écrasé.

Il remonta dans la voiture, claquant à la porte, et dit au chauffeur de partir. Il finira par tout découvrir. En attendant, du travail l'attendait, d'autres opérations devaient être menées, il n'avait guère le temps de se reposer. Voilà quelle était sa vie, toute son œuvre, et il en était fier, fier de la place qui était la sienne aujourd'hui. Il était né dans une famille tout à fait commune. Un père travaillant pour une compagnie d'assurance, une mère femme au foyer, de nombreux frères et sœurs, des grands-parents paternels Anglais, des grands-parents maternels Français. Son père avait demandé la nationalité Française à 16 ans, car il était tombé amoureux de ces terres, puis avait rencontré sa femme à 18 ans. Ils s'étaient mariés, avaient eu de nombreux enfants. Albert était l'aîné du couple, et celui qui avait toujours eu le plus d'ambition.

Il était entré jeune, dans l'armée, contre l'avis de toute sa famille. Une famille si commune et si banale, une famille qui ne voulait qu'une vie sans heurts, dans son coin de province. Mais lui brûlait d'une toute autre flamme. Tout comme son père, il aimait profondément ce pays, et avait à cœur de le défendre. Et cela passait par l'armée. Personne ne l'avait accepté, au début, mais il avait su imposer ses idées et sa force. Il avait gravi les échelons, il était parvenu au plus haut niveau. Aujourd'hui, il tenait le pays et le gouvernement lui mangeait dans la main. Tout était parfait. Tout, sauf quelques détails, comme des cailloux dans ses chaussures. Un de ces détails revint dans son champ de vision, alors qu'il était dans son bureau de la caserne, sous la forme d'une tête trop jeune aux cheveux noirs. Posté à la fenêtre de ce bureau du troisième étage, une tasse de thé en main, il l'observa rentrer dans la cour de la caserne.

Albert porta la tasse à ses lèvres et but lentement une gorgée, tout en continuant de fixer ce que faisait le gamin, là, en contrebas. Il discutait avec son équipe, des types tout aussi louches et sombres que celui. Plus cette femme, qui le suivait partout comme un petit chien. Son seul mérite était de viser à la perfection, rien de plus. Elle faisait bien la paire avec le morveux, celle-là. Une femme sniper, qui se comportait comme un homme, avec un blanc-bec qu'il ne rêvait que d'écraser. Ils s'éloignèrent tous les deux, toujours en discutant. Quelle jolie équipe... Il les suivit du regard, passant à une autre fenêtre. Ce gamin n'était pas net. Il cachait quelque chose, d'à la fois dangereux et malsain. Le regard d'Albert valsa sur les galons de son uniforme, ses lèvres qui remuaient, puis se focalisa sur son regard, une fois de plus.

Il n'aimait pas son regard. On y lisait à la fois une très grande détermination, mais aussi une réserve, une prudence, une distance qu'il affichait en permanence. Le maréchal avait croisé ce regard, pour la première fois, alors que le gosse était en stage pratique. Il venait, avec un mentor, de détruire deux hommes qui avaient abusé de leurs dons, la foudre et le feu. De vulgaires terroristes... Et pourtant, le Maréchal avait été frappé par l'air que le gamin avait affiché devant les deux corps, ce jour-là, alors qu'il croyait que personne ne le voyait. Il avait pu lire, dans ses yeux, un mélange de résignation, de détermination, et de peur. Le doute avait germé dans l'esprit du Maréchal, doutes qui n'avaient faits que se renforcer avec les années.

Tout était dans le regard. Les yeux sont la fenêtre de l'âme. Une âme qu'il parviendra à saisir entre ses mains au moindre faux pas et la broyer. Il sourit et termina sa tasse de thé. La partie ne faisait que commencer.


A très bientôt...

© Dakota - Never Utopia

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