Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Coucou morveuse !

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MessageSujet: Coucou morveuse !   Coucou morveuse ! EmptyVen 23 Jan - 13:38

Un élève avait encore été blessé, aujourd'hui, mais pour une fois, ce n'était pas vraiment de sa faute. Elle avait juste légèrement "dérangé" son voisin qui s'entraînait, et il avait frappé un autre élève avec son don après avoir sursauté et perdu sa concentration. Pauvre garçon, ce n'était pas possible d'être aussi niais ! Il aurait dû faire attention, ce n'est quand même pas la mer à boire que de rester calme lorsqu'on utilisait son élément. Elle sourit lorsque la prof se précipita sur le gamin, qui avait eu le bras cassé sous la force de l'impact, et qui criait en pleurant. Le cours avait été interrompu, et les élèves partaient dans un grand barouf. S'ennuyant très vite, elle s'approcha dans le dos de sa victime préférée, la morveuse brune décidément trop petite et lui posa une main sur son épaule, souriante.

- Salut ! Tu vas bien ? T'as passé de bonnes vacances ?

Elle avait bien envie de s'amuser, et d'en profiter pour écraser un peu plus cette sale gamine insupportable. Elle ne pouvait pas la supporter, depuis déjà longtemps, et cherchait toujours une occasion pour lui pourrir la vie le plus possible. A elle et son frère. Oh, bien sûr, il y avait aussi d'autres élèves qu'elle en supportait pas. Une espèce de mollasse, Victoire, là, qui bavait en souriant sans arrêt. Insupportable ! Heureusement, il y en avait certains qui n'étaient pas aussi crétins. Valentin, par exemple. Lui, au moins, c'était un homme, un vrai, et elle était très admirative de sa force et de l'assurance qu'il dégageait. Lui aussi travaillait comme Ophélie. Elle sourit légèrement alors que la mioche se dégageait d'un bond.

- Salut, très bonnes, au revoir.

- Oh, tu files déjà ? répliqua-t-elle alors que les élèves sortaient du cours. Dommage, moi qui voulait t'avertir de ce que certains élèves voulaient faire pour que ton frère les rejoigne... Tant pis. C'est même mieux, il vaut mieux qu'il se débrouille sans que tu traînes dans ses pattes.

Et cela, c'était loin d'être faux. Son frère pourrait en effet mieux se défendre s'il n'était pas aussi perturbé par la "sécurité" de sa petite sœur. S'il ne pensait pas qu'à la couver ! Et à cause d'elle, il ne pouvait se défendre correctement. C'était, comment dire cela, pathétique ? Ou complètement crétin ? Ce n'était pas Valentin qui se laisserait manipuler comme cela ! Lui au moins était intelligent, et il savait où se trouvait son devoir. Ophélie avait toujours dit beaucoup de bien de lui, et elle avait bien vu, de ses propres yeux, qu'il était puissant. Un jour, Clémence aussi les rejoindra, et leur prouvera sa force. Même si les militaires ne voulaient pas d'elle pour le moment, elle parviendra à renforcer son don. Comme disait sa grande sœur, tous les moyens sont bons pour parvenir à l'objectif qu'on s'est fixé, que cela passe par du chantage, de la manipulation, ou quoi que ce soit d'autre. Elle rajusta son sac sur son épaule, confiante, alors que la mioche avait eu un léger temps d'arrêt.

- Ah oui ? Je m'en passerais, ce n'est un secret pour personne que tu me détestes, alors j'irai prendre mes sources ailleurs. Salut, j'ai autre chose à faire.

Clémence sourit de plus belle et attendit qu'elle sorte. Les cours d'aujourd'hui étaient finis, du moins pour eux, il restait encore du temps avant que tout le monde ne finisse le cours. Elle suivit de loin la gamine et la vit rentrer dans le dortoir, sans doute pour déposer ses affaires et se changer. Clémence y entra à son tour, puis se jeta sr elle sans prévenir, la plaquant sur son lit et la maintenant. Elle lui sourit d'une façon tout à fait perverse et passa un doigt le long de sa joue.

- Pas très aimable, morveuse... Je comprend pourquoi tout le monde cherche à te protéger, tu es si faible !

Se penchant, elle posa ses lèvres sur les siennes, l'embrassant à pleine bouche sans la moindre gêne, lui tenant d'une main les poignets au-dessus de sa tête, et passant son autre main sur son corsage, et sa poitrine naissante. Tiens, amusant, elle commençait à prendre des formes. Clémence eut un petit rire, si proche d'elle qu'elle lui suffisait de se pencher d'un millimètre pour l'embrasser de nouveau. Elle était vraiment petite, si fragile qu'on pourrait la casser en deux comme d'un rien. Elle cracha sur le côté, d'un coup, et lui hurla de la lâcher, en essayant de se débattre. Clémence s'assit à califourchon sur elle pour la calmer et l'immobiliser, puis appuya son front contre le sien, souriante. Sa main glissa sous la chemise puis vint caresser le ventre de la gamine, avant de glisser sur sa culotte. Elle voulait la rabaisser, l'humilier comme jamais, et s'y donnait à cœur joie.

- T'as l'air nerveuse, pas de petit ami ?

Clémence croyait pourtant qu'elle sortait avec le demeuré, là, l'espèce de crétin qui servait de meilleur ami à Jasper. Un rat de bibliothèque sans ambition ni force, qu'on pouvait si facilement confondre avec la tapisserie. Un être inutile, somme toute, comme bien des élèves ici. La morveuse était toute crispée, tendue.

- Si, mais je préfère quand LUI m'embrasse, toi tu es juste immonde, lâche-moi !

Elle essaya de la mordre, sans que Clémence ne sourit. Une bonne humiliation, voilà ce qu'il lui fallait d'urgence. Elle glissa carrément la main dans l'intimité de la gamine, puis rit doucement.

- Tu préfères que j'aille faire ça à ton frère ? murmura-t-elle.

Elle jouait avec ce qu'elle trouvait et touchait, très amusée. La voir si impuissante était très divertissant, et la comblait de joie. Elle ne pouvait rien faire, elle était trop faible. Clémence la dominait totalement, se vengeait enfin ! Cette gamine allait payer à la placer de son très cher frère. Elle allait payer pour l'insolence de son crétin de frangin, pour son refus de suivre les ordres. Après tout, Ophélie ne disait-elle souvent pas que pour le toucher lui, il fallait s'en prendre à sa petite sœur ? Peut-être se calmera-t-il, s'il apprenait ce qu'elle subissait à cause de lui. La gamine s'était cambrée, semblant au bord des larmes.

- Alors ? Je vais le voir ou on reste ici ?

- Tu ne t'approches pas de lui ! Il a assez de problèmes comme ça !

Brave morveuse, elle voulait protéger son frère. Clémence embrassa à nouveau à pleine bouche la morveuse, doucement, presque tendrement, tout en continuant à la toucher sans la moindre gêne. Ce manège continua encore un long moment, puis sa main glissa sur les fesses de la petite, qu'elle pinça avec rudesse, avant de revenir où elle jouait il y a un instant.

- Pleure donc un peu, ça raccourcira cette première séance.

Elle voulait la voir craquer, la voir humiliée, rabaissée, affaiblie. Elle attendait ce moment depuis trop longtemps, maintenant, beaucoup trop longtemps ! Et elle le fit. Elle se mit enfin à pleurer, comme la sale gamine qu'elle était, très silencieuse. Clémence lui lécha ses larmes avec légèreté, avec un large sourire.

- Brave toutou, dit-elle en retirant sa main avant de la lui poser sur la joue. Tu aurais pu éviter ça, tu sais... Si ton frère avait accepté dès le départ ce qu'on lui offrait, tu n'aurai jamais eu tout ça.
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Laura K. Nakajima

Laura K. Nakajima
MessageSujet: Re: Coucou morveuse !   Coucou morveuse ! EmptyVen 23 Jan - 23:25

Jasper, Laura, Olivia, les jumeaux et leur tante étaient rentrés le jeudi de la semaine précédent la rentrée au Pensionnat. En temps normal, ils seraient revenus le dimanche soir juste avant la rentrée mais leur tante étant la directrice, ils avaient dû rentrer plus tôt. Et ce n’était pas plus mal. Grâce à ces quelques jours, ils avaient pu prendre conscience de l’ampleur des changements, constater tout ce que les militaires avaient mis en place durant ces trois semaines d’absence. Et Laura en avait été choquée. Elle s’était plus ou moins préparée mentalement à voir des choses horribles, les avait imaginées, dites à Jasper. Mais les voir en vrai, en face d’elle… Seulement, ne pas se laisser démonter. Oui, la situation était critique, oui, ils étaient légèrement en danger, mais ce n’était pas une situation désespérée pour autant.

Professeur – Le cours est terminé !

Laura – Déjà ?!

Laura, comme d’autres, regardait autour d’elle pour chercher à comprendre pourquoi le cours se terminait si tôt. Il y avait eu un problème ? Ils avaient à peine commencé ! Et leur entraînement, alors ? Le professeur espérait les empêcher de se défendre en n’apprenant plus assez à maîtriser leur don ? Tournant la tête, cherchant un coupable, ils découvrirent rapidement ce qui s’était passé. Un accident, encore, avec Clémence, cette fille de Première qui ne la supportait pas et qui lui faisait la misère dès qu’elle la croisait. Encore… Haussant les épaules en direction d’Antoine, Laura attrapa son sac pour sortir de la classe lorsqu’elle sentit quelqu’un lui poser une main sur l’épaule. Se retournant, la collégienne eut la très mauvaise surprise de constater que la main sur son épaule appartenait à Clémence. Ah non, hein, bas les pattes, elle n’avait pas envie d’être emmerdée aujourd’hui ! Elle se dégagea aussi sec en reculant.

Clémence – Salut ! Tu vas bien ? T'as passé de bonnes vacances ?

Laura – Salut, très bonnes, au revoir.

Elle n’avait pas envie de lui parler, de la voir, de la toucher, rien ! Plus loin elle se trouvait de cette fille, mieux elle se trouvait. Et cette fois, elle n’appellerait personne à la rescousse et comptait bien se défendre seule, décidée à ne plus se laisser faire depuis cette fameuse discussion avec son frère au début des vacances.

Clémence – Oh, tu files déjà ? répliqua-t-elle alors que les élèves sortaient du cours. Dommage, moi qui voulait t'avertir de ce que certains élèves voulaient faire pour que ton frère les rejoigne... Tant pis. C'est même mieux, il vaut mieux qu'il se débrouille sans que tu traînes dans ses pattes.

Laura avait recommencé à marcher, déterminée à ne pas se laisser embobiner même si elle ne put s’empêcher de marquer un léger temps d’arrêt en entendant cette phrase. Elle savait qu’elle gênait son frère, mais cela allait changer. La collégienne apprenait à se défendre, leur tante avait déjà enseigné les bases pour se servir d’une arme, il y avait donc un début d’apprentissage quelque part. Pour se battre, non, pas encore… Mais Laura n’avait pas dit son dernier mot et avait déjà prévenu Jasper. Alors, non, elle savait qu’elle ne le gênerait plus. Plus à partir de maintenant. En plus, cette fille, une source fiable ? Bien sûr ! Pour des informations de qualité, il faut aller parler à des personnes de qualité.

Laura – Ah oui ? Je m'en passerais, ce n'est un secret pour personne que tu me détestes, alors j'irai prendre mes sources ailleurs. Salut, j'ai autre chose à faire.

Laura passa son chemin et continua à marcher, sans se retourner. Pas question qu’elle se laisse encore intimider ou tabasser, elle avait assez donné et s’était fait avoir d’une manière stupide, cela ne se reproduirait pas. Ses amis étant encore en cours à l’heure qu’il était, tout était très calme et ils avaient une bonne heure de temps libre, une heure à occuper et à travailler pour les examens qui approchaient. Mais d’abord, déposer tout cela et se changer.

Laura fila dans les dortoirs pour y poser son sac et ôter son uniforme maintenant que les cours étaient terminés. Cependant, elle eut à peine le temps de lâcher son sac qu’un énorme poids s’abattit sur elle, la plaquant contre le lit. Mais eh ! Hurlant, la collégienne écarquilla les yeux en voyant Clémence au-dessus d’elle, la maintenant. La lycéenne lui toucha la joue et avait une lueur étrange dans les yeux, lueur qu’elle avait déjà vue. Cet homme, avec leur tante… Bon, ne pas paniquer, elle allait la frapper et la laisser tranquille, la martyriser, et c’était tout. Un mauvais moment à passer pour avoir ignoré les menaces sur son frère, ce n’est pas la mer à boire.

Clémence – Pas très aimable, morveuse... Je comprends pourquoi tout le monde cherche à te protéger, tu es si faible !

Et elle l’embrassa. Elle… Elle l’embrassa… Laura se sentait impuissante, une vague de panique naissant en elle, se répandant à travers ses veines. Ne pas paniquer. Instinctivement, elle essaya de se dégager, de faire tomber la lycéenne, de la déstabiliser, de montrer qu’elle n’était pas si faible que ça, de… N’importe quoi ! Mais elle ne pouvait pas se laisser faire comme cela, enfin ! C’était… Ne pas paniquer. Ne… Laura sursauta en sentant l’autre main de Clémence sur son corsage et sa poitrine. Elle était coincée, seule, dans le dortoir des filles, avec aucun autre moyen d’appeler à l’aide étant donné qu’il n’y avait personne. Dès que la lycéenne s’écarta, Laura tourna la tête pour cracher, dégoûtée, outrée, se sentant salie.

Laura – Lâche-moi ! hurla-t-elle.

Et elle essaya, à nouveau, de se débattre sans que cela ne change grand-chose. Au contraire, Clémence s’assit sur elle, à califourchon, l’empêchant totalement de bouger, collant son front contre le sien. Laura ne pouvait plus le nier. Cette fois, elle avait peur. Mais elle ne le montrerait pas. Hors de question, elle ne craquera pas. Il y avait sûrement une solution. Il devait y en avoir une. Elle ne craquerait pas, elle ne ferait pas honte à son frère et elle ne rendrait pas cette folle perverse heureuse de l’avoir coincée. Seulement, la nervosité et la peur la firent se braquer lorsque Laura sentit la main de Clémence sur son ventre puis… Plus bas… Elle… Elle ne pouvait pas ! Elle… Penser à Antoine. Jasper. Antoine. C’était Antoine, pas Clémence, elle n’était pas là, du calme, tout allait bien.

Clémence – T'as l'air nerveuse, pas de petit ami ?

Laura – Si, mais je préfère quand LUI m'embrasse, toi tu es juste immonde, lâche-moi !

Bon, d’accord, c’était un léger mensonge étant donné qu’ils flirtaient plus qu’autre chose, Antoine et elle, mais c’était la seule défense que Laura avait. Il était hors de question qu’elle montre qu’elle était terrorisée, qu’elle avoue une faiblesse dans ce qu’elle montrait à cette fille. Elle tiendrait, ça irait. Ou pas. Laura sentit la main de Clémence sous sa culotte, passant au travers du seul tissu qui la protégeait, la préservait. Comment s’en sortir, ici ? Elle tiendrait. Enfin… Si, elle devait tenir. Elle ne pouvait pas craquer, il fallait qu’elle tienne pour Jasper. Et cette fille riait… Elle riait ! Alors, son seul but était de la faire craquer ? Mais que lui avait-elle fait, bon sang ?!

Clémence – Tu préfères que j'aille faire ça à ton frère ? murmura-t-elle.

Et elle continuait. Laura essayait de se concentrer sur Jasper et Antoine. Jasper… Qu’elle ne l’approche pas ! Il avait assez de problème comme cela, si cette psychopathe en avait après elle, qu’elle s’en prenne à elle et pas à son frère ! Il devait déjà payer pour ses bêtises, alors non, il ne paierait pas pour Laura. Elle était capable de se défendre. Même si elle se sentait salie, souillée, violée par cette position, ces baisers immondes, cette main dans son intimité. La collégienne s’était cambrée en entendant ces paroles, en sentant cette intrusion, et essayait de se contenir. Si, au moins, elle arrivait à ne pas pleurer devant elle…

Clémence – Alors ? Je vais le voir ou on reste ici ?

Laura – Tu ne t'approches pas de lui ! Il a assez de problèmes comme ça !

Laura avait lâché ça sans réfléchir, instinctivement, voulant protéger son frère comme lui la protégeait depuis le début. Il était trop fragile, il ne pourrait pas supporter. Et il ne pourrait même pas se défendre… Il valait mieux que Clémence s’acharne sur elle, elle supporterait, ça irait. Tout irait bien, c’était seulement un mauvais moment à passer. Ou presque. Refoulant les larmes qui lui montaient aux yeux, Laura se cramponna à l’idée qu’Antoine et Jasper étaient dans l’école, quelque part, et que cette folle n’était pas avec eux. Elle se cramponnait à l’idée qu’elle ne leur ferait aucun mal.

Cela aurait pu suffire si Clémence n’avait pas recommencé à l’embrasser à pleine bouche, faisant durer le supplice et y prenant un malin plaisir apparemment. Laura était conscience qu’elle ne devait rien dire et se taire, se montrer forte, qu’elle n’était pas faible contrairement à ce que cette fille pensait. Leur tante avait vécu pire et s’en était remise, alors elle pouvait faire la même chose. Il lui fallait juste un peu de bonne volonté. Juste un peu ! Mais sa main…

Du calme, respirer, ne pas y penser. Ne pas y penser. Ne pas penser à ça, se focaliser sur autre chose. Penser à Jasper, à Antoine, au repas du soir, au lendemain. Penser aux cours, à l’eau qu’elle pouvait maîtriser, à la chance qu’elle avait d’avoir des amis comme cela. La main de Clémence glissa ensuite sur les fesses de Laura et les pinça avant de revenir entre ses jambes. Que ça s’arrête… Attendre, ne rien dire, ne pas craquer, occuper cette fille, et elle laisserait Jasper tranquille.

Clémence – Pleure donc un peu, ça raccourcira cette première séance.

Pre… Première séance ? Elle… Elle avait bien dit « première séance » ? Alors elle… Elle recommencerait ? Cette pensée la fit craquer, les larmes que Laura retenait depuis un moment interminable coulèrent sur ses joues, douloureusement, alors qu’elle-même restait silencieuse. Elle s’interdisait de faire du bruit, de pleurer ou renifler comme une enfant. Elle ne bougeait plus, immobile, désespérée, alors que Clémence se penchait à nouveau sur elle. Pour lécher ses joues, et les larmes qui coulaient dessus. Cette fille était timbrée. Psychopathe. Sadique. Cruelle. Et Laura était coincée avec elle…

Clémence – Brave toutou, dit-elle en retirant sa main avant de la lui poser sur la joue. Tu aurais pu éviter ça, tu sais... Si ton frère avait accepté dès le départ ce qu'on lui offrait, tu n'aurais jamais eu tout ça.

Alors, c’était ça, qu’elle voulait ? Se venger de Jasper ? Se venger de lui en essayant de la traumatiser, elle ? Retourner Laura contre son propre frère, frère qui l’avait défendue, aidée, protégée toutes ces années ? Elle n’y arrivera pas. Aussi longtemps que vivra la collégienne, elle resterait loyale envers son frère et le protégerait comme lui l’avait protégée. Jamais elle ne penserait de mal de lui, jamais elle ne pourrait lui en vouloir alors que lui-même s’était attiré de nombreux ennuis à cause d’elle. Il prenait les coups de leur père, il se battait pour conserver ce Pensionnat, il s’était fait une réputation de méchant ou violent envers quiconque la toucherait. Et tout ça, juste parce qu’il était son frère. Il était toujours là, depuis le début, et Laura savait qu’elle pourrait toujours compter sur lui. Alors, non, elle ne le trahirait pas. Et tout ce que disait Clémence n’était que bêtises.

Laura – Tu n’arriveras pas à me retourner contre mon propre frère…, souffla-t-elle d’une voix rauque.

Elle était dégoûtée et se sentait salie, mais Laura se sentirait encore plus dégoûtée et salie si elle trahissait Jasper. Donc elle ne fera pas ce plaisir à Clémence. Si cette fille voulait les diviser, si elle comptait recommencer jusqu’à ce que cela arrive, qu’elle continue. Mais Laura ne céderait pas. Elle n’avait aucune raison de trahir son frère et rien ne changerait ce point-là, pas avec leur histoire, pas avec leur famille, pas avec leurs liens. Elle ne pouvait imaginer un avenir sans lui. D’autant plus que c’était pour lui qu’elle tenait, pour lui qu’elle n’avait pas encore cédé.

Laura – Si tu penses qu’en faisant ça, tu arriveras à me faire changer d’avis, tu rêves, ajouta-t-elle en la foudroyant du regard. Rien n’est de sa faute, c’est de la faute de gens comme vous que cette école est en train de sombrer. Ce n'est pas en faisant une telle chose qu'il se calmera, ça l'énervera simplement. Mais il ne fera pas de conneries par ta faute, je l'en empêcherai, alors ta tentative est vouée à l'échec.

Parler pour se concentrer sur autre chose. Malheureusement, oui, si Jasper l'apprenait ou le voyait, Laura avait sincèrement peur de ce qu'il ferait. Raison pour laquelle elle comptait le lui cacher. Aussi longtemps qu'elle le pourrait. Et elle se débrouillerait pour tenir le coup, elle pouvait être solide, tout se passerait bien. C'était seulement un mauvais moment à passer, rien de plus. Ou plusieurs...
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MessageSujet: Re: Coucou morveuse !   Coucou morveuse ! EmptyLun 9 Fév - 12:04

François – Ce n'est pas de la lâcheté ! Ne te laisse pas influencer comme ça...

Estelle se mordit doucement les lèvres, alors que son mari la prenait dans ses bras en la serrant contre lui. Elle posa sa tête contre son torse, les yeux fermés, inquiète. Elle venait de lui confier ses doutes quand à la position de la plupart des professeurs, son remord d'avoir accepté de se résigner et de ne plus faire ou dire face aux militaires, mais François avait réfuté tout cela. Il avait une position très claire là-dessus : pas question qu'elle fasse quoi que ce soit, au risque d'être blessée, voire pire. Mais... Gabriella allait être... C'était son amie, elle ne pouvait pas la laisser ! Mais il y avait Wyatt. Si jamais, pour la punir de ne pas se tenir tranquille, on lui prenait son bébé ? Cette seule idée la terrorisait et l'empêchait de tenter quelque chose. Pas son bébé. pas lui. Elle donnerait son sang et sa vie pour le préserver, préserver cet enfant qu'elle avait porté, mis au monde, aimé, élevé, protégé. Son bébé qui jouait tranquillement dans sa chambre, sur une couverture, sans rien savoir des drames qui se jouaient autour de lui.

François – Reprends-toi. Je te jure que les élèves ne risquent rien, tes amis non plus. Tout sera bientôt terminé. Notre fils va vivre en paix, et toi aussi, si tu ne fais rien. Allez... Pour moi. Reste tranquille pour moi. Je ne veux pas te voir te mettre en danger.

Il posa ses lèvres sur les siennes puis l'embrassa profondément, tout en lui caressant le dos, puis plus bas, longuement. Elle se blottit contre lui, les bras autour de son cou, heureuse qu'il la protège, qu'il veille sur leur fils, qu'il prenne garde à ce que leur famille reste en sécurité. Elle savait sa chance d'avoir un tel homme auprès d'elle, qui soit toujours à ses côtés pour l'aimer et veiller sur leur famille. Elle se détacha enfin de lui, un peu rassurée, et lui fit un petit sourire. S'il lui disait de rester à l'écart, elle le fera. Il ne voulait que son bien. Il lui caressa la joue puis s'installa dans le canapé avec son journal, alors qu'Estelle sortait de leur appartement. Elle s'appuya contre le mur dans le couloir, fermant les yeux. Elle protégera toujours son fils. Mais Gaby... Comment allait-elle faire... Elle se mit en route, pensant voir son amie pour la supplier, encre une fois, d'abandonner ce combat. Pour sa propre sécurité. Pour celle de son fils et de sa fille. Elle descendait les escaliers lorsqu'elle entendit des cris, venant du premier étage, du dortoir des élèves.

Son premier réflexe, courir voir ce qui se passait, fut stoppé lorsqu'elle vit le poste de garde des militaires. Et si cela était à cause d'eux ? Elle ne pouvait pas les affronter, François le lui avait interdit, et cela mettrait Wyatt en danger. Elle hésita, puis, voyant qu'ils ne faisaient rien de spécial, passa tout de même. L'infirmerie était vide, lorsqu'elle vérifia à l'intérieur, Adrien devait être chez lui ou quelque part à boire, à moins qu'il ne soit sorti dehors pour fumer. Elle n'entendait plus rien de suspect, mais avait un mauvais pressentiment. Elle ouvrit la salle d'eau, regarda partout, puis s'engouffra dans le dortoir des garçons, qui était désert. Elle ouvrit ensuite à la volée la porte du dortoir des filles, au fond du couloir, et sursauta en voyant une de ses élèves, Clémence Bonain, à califourchon sur une petite silhouette tremblante.

– Laissez-la tranquille tout de suite ! s'écria-t-elle.

Elle courut vers le lit et vit Laura, tremblante comme une feuille et pleurant à chaudes larmes. Elle avait encore été frappée ! Estelle écarta vertement la lycéenne et s'approcha de Laura, vérifiant qu'elle ne saignait pas, regardant où elle avait pu être frappée. Se redressant, elle dit à Clémence de filer, qu'elle s'occuperait de son cas plus tard. Allez, dehors ! Aussitôt qu'elle fût partie, Estelle se pencha au-dessus du lit et prit la petite Karinof par les épaules pour la redresser, avec douceur, l'entourant de ses bras.

– Vous avez encore été frappée, comme avant les vacances ? Là, calmez-vous, ça va aller... Où avez-vous mal ? Je vais vous conduire à l'infirmerie, Adrien va vous donner quelque chose contre les hématomes.

Elle craignait de la toucher à un endroit où elle aurait trop mal, voir quelque chose de cassé. En tout cas, elle n'avait rien au visage, ce qui était déjà une bonne chose. Elle prit un mouchoir pour lui essuyer ses larmes, tout en murmurant des paroles pour l'apaiser, comme elle le faisait avec son fils après un cauchemar.

– Vous pouvez marcher ou vous préférez que j'appelle Adrien pour qu'il vienne vous ausculter ici ?
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Laura K. Nakajima

Laura K. Nakajima
MessageSujet: Re: Coucou morveuse !   Coucou morveuse ! EmptyMar 10 Fév - 17:12

Sauveuse – Laissez-la tranquille tout de suite ! s'écria-t-elle.

Laura aurait pu hurler de joie en entendant cette voix, même si elle appartenait à madame Chevreuil, mais c’étaient des larmes qui coulaient. Des larmes de soulagement, comme si cette voix avait tout relâché d’un coup et ouvert une porte de sortie inespérée. Clémence n’avait pas encore bougé, toujours à califourchon sur elle sans qu’elle ne puisse se débattre ou appeler à l’aide tant elle était paralysée. C’était fini. Un professeur était là, elle ne devait plus paniquer, c’était terminé et Clémence ne recommencerait pas. Du moins, pas aujourd’hui. Incapable de bouger, Laura ne put refouler ses larmes plus longtemps, à la fois soulagée et terrifiée à l’idée que cela se reproduise. Et elle savait que la lycéenne recommencerait…

N’étant plus maîtresse de ses mouvements, ne contrôlant plus rien, Laura se redressa uniquement grâce à sa professeure, vérifiant que Clémence était bel et bien partie. Elle avait quitté le dortoir, elle n’était plus là, et Laura était avec un professeur, jamais elle ne recommencerait. N’est-ce pas ? Même si c’était dans quelques jours, ou quelques semaines, tant pis. Elle voulait juste digérer, oublier un peu, ne plus avoir la sensation d’avoir sa main… là… Plus ses lèvres contre les siennes, ni cette langue sur ses joues. Involontairement, Laura sursauta un petit peu lorsque sa professeure l’entoura de ses bras. Du calme ! Ce n’était pas Clémence !

Mme Chevreuil – Vous avez encore été frappée, comme avant les vacances ? Là, calmez-vous, ça va aller... Où avez-vous mal ? Je vais vous conduire à l'infirmerie, Adrien va vous donner quelque chose contre les hématomes.

Laura fit non de la tête, sans savoir si cela se voyait tant elle était crispée, incapable de parler tout de suite. Elle ne pouvait pas sortir, pas comme cela. Et si elle croisait Antoine ? Ou Jasper ? Ou, pire, les deux ? Jasper était toujours en cours, comme les autres, mais pour combien de temps ? Combien de temps s’était-il écoulé depuis que Clémence l’avait emprisonnée et… fait tout cela ? Laura ne pouvait pas sortir… Non, impossible. Elle ne voulait pas. Au moins, Jasper était en sécurité. Cette fille ne pourrait pas le toucher, elle n’allait pas recommencer alors qu’elle venait de se faire prendre. Laura avait tenu. Elle avait au moins tenu pour le protéger.

Madame Chevreuil essuya alors ses larmes pendant qu’elle-même essayait de se calmer. Ne plus pleurer, c’était fini. Se concentrant sur les paroles que sa professeure lui murmurait, Laura faisait tout pour oublier ce qui s’était passé et toutes les sensations horribles qu’elle avait vécues en l’espace de quelques minutes. Cette impression d’être prise au piège, salie, violée, incapable de faire quoi que ce soit pour se défendre à cause de sa taille.

Mme Chevreuil – Vous pouvez marcher ou vous préférez que j'appelle Adrien pour qu'il vienne vous ausculter ici ?

Appeler l’infirmier ? Mais non ! Ce n’était pas nécessaire, Laura allait très bien, elle pleurait juste un peu. Elle avait eu peur et… Voilà. Le reste, pas besoin de le dire, tout allait parfaitement bien, elle pouvait se débrouiller et gérer tout cela toute seule. Elle ne voulait pas que cela remonte aux oreilles d’autres élèves, de Jasper, d’Antoine, ou que l’on se demande pourquoi cette élève avait des ennuis. Non, non, non, madame Chevreuil pouvait aussi oublier, non ? Elle voyait bien que Laura n’était pas blessée, alors mettre tout cela de côté était aussi possible, non ? A nouveau, elle secoua la tête, paniquée à l’idée que cette histoire se sache.

Laura – Je vais… très bien, j’ai juste… J’ai juste eu très peur, elle m’a menacée et je…

Laura s’interrompit, sentant sa gorge se serrer sans savoir pourquoi. Elle allait très bien, c’était fini, du calme ! Elle tremblait, oui, mais c’était tout, un petit détail sans importance. Et puis, il fallait qu’elle soit plus forte, qu’elle cesse d’être aussi fragile si elle voulait tenir le coup les prochaines… à l’avenir. S’interdisant de penser au « cette première séance » de Clémence, Laura s’obligea à reprendre pour ne pas éveiller les soupçons de sa professeure.

Laura – Je ne… Je vais me passer un peu d’eau sur le visage et je… J’ai des devoirs à faire, et il faut que j’étudie, puis je… Je vais bien, je dois juste me reposer un petit peu.

Laura se tut sans oser dire quoi que ce soit de plus, ne voulant pas s'attirer d'ennuis supplémentaires. Mais elle avait comme un doute, là... Madame Chevreuil n'allait rien dire à la directrice, n'est-ce pas ? Elle ne comptait non plus en parler à Jasper ou Antoine, hein ? De toute manière, Laura n'avait rien dit du tout, elle allait très bien et ne pleurait plus. Ou pas beaucoup. Elle était seulement un peu nerveuse.

Laura – Vous... Vous pouvez repartir, je suis désolée de vous avoir dérangée, finit-elle dans un murmure.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Coucou morveuse !   Coucou morveuse ! EmptyMer 11 Fév - 9:49

Les violences physiques et morales semblaient être en pleine explosion, dans cette école... Navrée, Estelle cherchait quelque chose à faire pour clamer la jeune élève. Elle voudrait lui faire boire au moins un verre d'eau mais n'avait rien à proximité, et ne voulait pas non plus la laisser comme ça toute seule le temps d'aller lui chercher quelque chose. Il fallait d'abord qu'elle réussisse à se calmer... On prend une longue inspiration, on souffle, et on se décrispe. Elle resta près d'elle, assis au bord du lit, la touchant sans vraiment la toucher, par peur de toucher un endroit où elle serait blessée. L'autre jeune folle ne perdait rien pour attendre ! Cette histoire ne s'arrêtera pas là, il était hors de question qu'il laisse des élèves frapper impunément leurs condisciples, surtout des jeunes qui ne savaient pas se défendre ! Elle aurait pourtant pensé qu'avec la présence ces militaires, tout le monde se calmerait et ferait front commun, mais c'était l'inverse qui se produisait, leur présence exacerbait les esprits les plus violents. Et tout retombait sur les pauvres petits bouts qui n'avaient pourtant rien demandé à personne... Comment les protéger de toutes ces brutes ? Elle n'ignorait pas que la violence et le harcèlement existaient dans toutes les écoles, mais ce n'était certainement pas une raison pour rester les bras croisés à ne rien faire ! Au contraire, c'était à eux, en tant qu'adultes, d'agir pour préserver leurs élèves, surtout les plus jeunes, de toute forme de violence, elle en était convaincue.

Laura – Je vais… très bien, j’ai juste… J’ai juste eu très peur, elle m’a menacée et je…

Ça allait aller, ma chérie, elle ne pourra plus jamais recommencer. Bien sûr qu'elle avait eu peur, face à une élève plus âgée et plus forte qu'elle, mais ça ne se reproduira plus jamais ! Estelle la couva d'un air maternelle, préférant que Clémence se soit cantonnée à des menaces, même si cela avait été traumatisant pour la petite Laura. C'était mieux que de recevoir des coups, elle s'en remettra plus vite. Allons, petite puce... Un peu d'eau, du repos, et du soleil, voilà ce qui lui fallait à présent ! Et ses amis, c'était important. Après une heure ou deux à jouer avec ses copines, elle se sentira déjà beaucoup mieux, c'était certain. C'était encore une enfant, très impressionnable, mais ça ira. Clémence sera sanctionnée, voire renvoyée quelques temps, et tout ira pour le mieux. Laura finira par chasser cette histoire de son esprit et reprendra normalement le cours de sa vie.

Laura – Je ne… Je vais me passer un peu d’eau sur le visage et je… J’ai des devoirs à faire, et il faut que j’étudie, puis je… Je vais bien, je dois juste me reposer un petit peu.

Oui, elle devait se reposer, entièrement d'accord là-dessus. Estelle lui fit un doux sourire, la laissant pleurer, car il fallait qu'elle évacue la peur un bon coup avant d'aller mieux. Les larmes pouvaient être très libératrices, surtout après ce genre de choc. Elle allait accuser le coup ici, se défouler, puis cela ira mieux ensuite. Du repos et des amies, voilà ce qu'il lui fallait. Les cours étaient terminés pour aujourd'hui, n'est-ce pas ? Qu'elle en profite donc pour dormir longtemps et profiter un peu de sa soirée. Les examens approchaient, c'était exact, mais une soirée sans travailler ou réviser ne l'empêchera pas de réussir son année.

Laura – Vous... Vous pouvez repartir, je suis désolée de vous avoir dérangée, finit-elle dans un murmure.

– Mais tu ne me déranges pas du tout ! C'est normal d'être choquée après avoir été menacée, tu ne dois pas avoir honte de ça. Et c'est mieux que de se faire frapper, non ? Tu peux pleurer si ça te fait du bien et si ça t'aide à évacuer.

Elle lui laissa un peu de temps pour reprendre son souffle, lui tendant un autre mouchoir. C'était fini elle pouvait respirer un bon coup. Quand elle fut un petit peu calmée, Estelle se releva, rajustant par réflexe la veste d'uniforme de la petite. C'était plus fort quelle, elle avait un besoin maladif de couver les jeunes enfants, même lorsqu'ils ne lui demandaient rien.

– Prend un peu de repos, tu retrouveras tes copines toute à l'heure, et elles sauront te faire retrouver le sourire. Je vais m'assurer que Clémence reçoive une sanction, ne t'en fais pas.

Elle lui tapota l'épaule, souriante, puis quitta le dortoir, à la recherche de Clémence.
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Coucou morveuse !
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