Avril 1932. Les soucis mondiaux s'étendent.
 
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 Situation critique

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Situation critique   Situation critique EmptyVen 30 Aoû - 11:43

Estelle n'avait jamais vu l'intérieur du Sénat. Elle n'était allée que de très rares fois à la capitale Française, et ne s'était jamais non plus intéressée à la politique. Elle se tordait les mains devant l'écran, peu rassurée. Elle imaginait les pires horreurs tandis que le débat se déroulait. Tremblante, elle prit son bébé dans ses bras, histoire de se calmer. L'odeur de son fils, sentir sa chaleur contre elle l'apaisait toujours. Elle le berça doucement, repoussant ses cheveux noirs derrière son oreille.

Un de leurs collègues s'était précipité un peu plus tôt dans la salle des professeurs en criant que la Conférence allait débuter. au début, Estelle n'y avait prêté que fort peu d'attention. Jusqu'au moment où elle avait vu la Directrice monter sur la tribune et parler du Pensionnat. A partir de là, les choses avaient commencés à se gâter. Des attaques de plus en plus dures étaient portés contre l'école et sa hiérarchie.

Des élèves étaient massés à l'entrée de la salle, suivant la conférence avec eux. Estelle restait debout. Un sénateur prit soin d'enfoncer encore plus l'école, critiquant ouvertement. Un homme roux était assis près de Gabriella, la soutenant visiblement. Estelle l'avait vu à son mariage, il s'agissait du grand frère d'Abigaelle. Les choses allaient cependant très mal... Et lorsqu'il fut question de mettre le Pensionnat sous le contrôle de l'armée, il y eut un véritable tollé des deux côtés de l'écran. Estelle devint toute blanche, voyant ses pires craintes confirmées. Oh, où était François... Elle aurait tant voulu se blottir contre lui, se réfugier dans ses bras pour se prémunir de ce monde de fous.

Gaby - L'armée, déclara-t-elle d'une voix forte, n'a pas à s'immiscer dans le contrôle du Pensionnat. Il s'agit d'une école, pas d'une prison !

Cela ne changeait visiblement pas grand-chose pour leur Gouvernement. La Conférence fut ajournée, alors que de nombreux élèves se précipitaient sur eux, demandant si le Pensionnat allait fermer, ce qu'ils allaient tous devenir. Estelle retint un hoquet d'effroi, puis parvint, par un immense effort de volonté, à reprendre son sang-froid et offrir un sourire rassurant aux élèves paniqués.

- Ne vous en faites pas ! Tout va sûrement s'arranger, ne vous en faites pas pour ça. C'est quelque chose que nous devons régler entre adulte. Profitez donc de votre pause, s'il vous plaît.

Elle voyait bien que personne n'était vraiment rassuré, mais ils finirent par partir. Elle soupira et échangea un regard douloureux avec les autres profs, tenant toujours son bébé dans les bras.

- Qu'est-ce qu'on peut faire... ?
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MessageSujet: Re: Situation critique   Situation critique EmptyDim 1 Sep - 13:35

Sarah, était dans la salle des professeurs ainsi que tous ces collègues. La télé allumée sur une chaîne qui présentait la conférence pour savoir l'avenir de l'école ! Tout le monde se taisait, gros stress ambiance pas géniale. Même les élèves étaient là, eux aussi voulais savoir.

Estelle tremblait, elle prit Wyatt dans ses bras et le berça tranquillement. Sarah voulait lui caresser sa joue, mais depuis que ce satané François lui avait dit qu'elle n'était plus la marraine, elle n'osait plus.

La conférence était très dynamique, le sénat attaqué l'école et l'enfoncé tandis que la directrice essayer de la défendre et de sauver le pensionnat. Heureusement, Gaby avait de l'aide : Auguste de la Valière le frère de sa collègue Abigaelle.

A un moment, Sarah entendit qu'il voulait mettre l'école sous le contrôle de l'armée ! tout le monde râla même dans la conférence puis Gaby répliqua :

- L'armée, déclara-t-elle d'une voix forte, n'a pas à s'immiscer dans le contrôle du Pensionnat. Il s'agit d'une école, pas d'une prison !

Malheureusement, le gouvernement n'avait pas l'air convaincu ! La conférence se finit là pour l'instant puis plusieurs élèves entrèrent et demandèrent si l'école allait fermer et ce qu'ils allaient devenir.

Sarah avait peur elle aussi, elle ne voulait pas que l'école ferme, c'était son seul boulot, un boulot qu'elle adorait.

Estelle leur répondit avec un léger sourire :

- Ne vous en faites pas ! Tout va sûrement s'arranger, ne vous en faites pas pour ça. C'est quelque chose que nous devons régler entre adulte. Profitez donc de votre pause, s'il vous plaît.

Personne n'était rassuré, mais partirent quand même. Estelle soupira, regarda tour à tour les professeurs puis lança :

- Qu'est-ce qu'on peut faire... ?

Sarah se leva, elle était blanche et répondit :

- Ce qu'on va faire, c'est simple. On va protester, faire une manifestation, une grève de la faim où je ne sais pas moi, mais cette école ne fermera pas ! il y a l'avenir de nos élèves en jeu, mais aussi les nôtres !

Sarah avait vraiment peur, elle pensait surtout à ses élèves, elle ne voulait pas qu'ils étouffent leurs dons, ce n'est pas bon du tout. Elle reprit :

- Nous devons résister et leur montrer ce dont on est capable, il faut que le Gouvernement sache qu'on est avec Gaby et Mr de la Valière ! il faut qu'ils comprennent qu'on ne lâchera pas l'école ni les élèves, ni la directrice ! Ce n'est pas eux qui vont gagner, mais nous !

Sarah essaya de sourire à ses collègues. Puis elle continua :

- Vous êtes avec moi ? Car, moi, je fais dès aujourd'hui s'il le faut la grève de la faim ! le pensionnat de fermera pas ces portes !

Elle regardait Estelle pour voir si elle était d'accord avec elle puis Abigaelle et Alicia.
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MessageSujet: Re: Situation critique   Situation critique EmptyDim 1 Sep - 19:21

Sarah - Ce qu'on va faire, c'est simple. On va protester, faire une manifestation, une grève de la faim où je ne sais pas moi, mais cette école ne fermera pas ! Il y a l'avenir de nos élèves en jeu, mais aussi les nôtres !

Elle s'était levée d'un bond, plus pâle que jamais. inconsciemment, Estelle resserra sa prise sur son enfant. Manifestation, grève de la faim ? Elle le sentait mal, mais vraiment très, pour le coup ! Et puis, à quoi cela allait-il servir ? Elle ne voyait pas trop l'intérêt de ce genre d'actions... Ils entraient dans le monde de la politique, des opérations secrètes et de sous-mains... Personne dans cette salle ne pourrait rivaliser correctement avec le camps adverse ! Ils étaient professeurs. Dans une école spéciale, certes, mais professeurs tout de même.

Sarah - Nous devons résister et leur montrer ce dont on est capable, il faut que le Gouvernement sache qu'on est avec Gaby et Mr de la Valière ! Il faut qu'ils comprennent qu'on ne lâchera pas l'école ni les élèves, ni la directrice ! Ce n'est pas eux qui vont gagner, mais nous !

C'était gentil de vouloir les encourager, mais Estelle avait énormément de mal à suivre la ferveur de sa collègue et amie. Pour elle, il était logique qu'ils soutiennent ceux qui se battaient pour le Pensionnat, mais que faire ? Comment se sortir d'une telle impasse ? Elle embrassa son fils sur le front, respirant sa bonne odeur de bébé pour se rassurer.

Sarah - Vous êtes avec moi ? Car, moi, je fais dès aujourd'hui s'il le faut la grève de la faim ! Le pensionnat de fermera pas ses portes !

Elle les regarda à tour de rôle, comme cherchant leur avis ou leur accord. Mais Estelle paniquait totalement, désormais. Elle perdait ses moyens et le peu de sang-froid qu'elle avait pu conserver jusqu'ici. Elle fit un pas, la bouche entrouverte, frissonnante malgré son pull et sa veste.

- A quoi ça nous servira de faire la grève de la faim ? balbutia-t-elle. Ce n'est pas comme ça que nous ferons fléchir qui que ce soit ! Au contraire, si on s'affaiblit, comment protéger nos élèves ? Surtout que l'on risque de ne plus contrôler nos dons ensuite...

Elle regarda ses collègues, puis Wyatt, puis Sarah, à nouveau son fils, puis ses autres collègues, puis Abigaelle, puis encore son bébé. Elle se mit doucement à pleurer, de plus en plus inquiète.

- On aura sûrement une réunion pour parler de tout ça lorsque Gabriella rentrera... En attendant, il vaut mieux rester calmes. inutile de rajouter des problèmes, non ?
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MessageSujet: Re: Situation critique   Situation critique EmptySam 28 Sep - 12:55

Edwige regardait la télé, pensivement, les bras croisés, assise sur une chaise. Elle ne sentait pas du tout la suite... Cette Conférence était en train de tourner au règlement de compte, au Pugilat, et ils ne pouvaient strictement rien faire. La directrice se défendait bien, aidée du grand type rouge, mais Edwige doutait que cela soit suffisant, très honnêtement. Mais elle ne disait rien, se contentant d'écouter les arguments des uns et des autres.

Gabriella, quand à elle, présentait une image assez dure et sévère. Ils l'avaient presque tous connus ici en tant que professeur, puis l'avaient vu devenir directrice, deux ans plus tôt. Enfin ceux qui étaient là depuis plus de trois ans.  Elle n'était pas une amie pour elle, mais Edwige la respectait malgré tout. En tout cas, on voyait qu'elle avait à cœur de défendre le Pensionnat. Las, leurs pires craintes se virent confirmées...

Estelle s'ingénia à ramener le calme et à apaiser les élèves qui étaient les voir. Edwige eut un sourire attendri en la regardant. la jeune Estelle, toute fraîche et naïve, mais terriblement douce et maternelle. Elle tenait son fils dans les bras, un beau bébé, mignon et vigoureux. C'était une femme très appréciée, au sein de l'équipe enseignante, et Edwige l'aimait beaucoup. Elle ne pouvait en dire autant de tous ses collègues.

- Qu'est-ce qu'on peut faire... ?

Excellente question... Que faire, en effet ? Que pouvaient-ils faire, tous, contre cette bande de rapaces affamés ?! Sarah se leva tout à coup, faisant sursauter Edwige.

- Ce qu'on va faire, c'est simple. On va protester, faire une manifestation, une grève de la faim où je ne sais pas moi, mais cette école ne fermera pas ! Il y a l'avenir de nos élèves en jeu, mais aussi les nôtres !

Edwige leva les yeux au ciel avec un long, très long soupir. Voilà bien pourquoi elle ne pouvait supporter Sarah Smith. Non seulement c'était une mauvaise prof qui criait sur ses élèves pour un oui ou pour non, non seulement elle se permettait de rabaisser et énerver les nouveaux enseignants, mais en plus, elle ne réfléchissait jamais avant de parler et sortait des absurdités sans nom ni fondement. Une grève de la faim... Et qui s'en souciera ? Le Gouvernement se contera juste de rigoler et d'applaudir, car ils ne feront que s'affaiblir et leur laisser le champs libre.

- Nous devons résister et leur montrer ce dont on est capable, il faut que le Gouvernement sache qu'on est avec Gaby et Mr de la Valière ! Il faut qu'ils comprennent qu'on ne lâchera pas l'école ni les élèves, ni la directrice ! Ce n'est pas eux qui vont gagner, mais nous !

Edwige ôta d'une pichenette une saleté sur sa jupe, laissant sa collègue s'enflammer toute seule. Oui, oui, bien sûr, mais encore ? Quelques idées constructives à proposer ? Parce que non, personne n'allait se lancer avec elle dans une action stupide qui ne résoudra rien, et ne fera même qu'empirer la situation. Avec ça, Edwige était certaine que leur supérieure hiérarchique sera certainement folle de joie en découvrant ce que faisait son équipe dans son dos. Heureusement, Estelle avait su garder un minimum de bon sens.

- A quoi ça nous servira de faire la grève de la faim ? balbutia-t-elle. Ce n'est pas comme ça que nous ferons fléchir qui que ce soit ! Au contraire, si on s'affaiblit, comment protéger nos élèves ? Surtout que l'on risque de ne plus contrôler nos dons ensuite...

Ah, enfin quelqu'un qui réfléchissait ! Elle se mit à pleurer doucement, berçant et câlinant son bébé.

- On aura sûrement une réunion pour parler de tout ça lorsque Gabriella rentrera... En attendant, il vaut mieux rester calmes. Inutile de rajouter des problèmes, non ?

Edwige se leva puis lui serra doucement l'épaule pour la réconforter, avant de lui tendre un mouchoir.

- Allons, le sourire te va mieux au teint, dit-elle en lui souriant d'un air réconfortant. Et tu as entièrement raison, pour l'instant, il ne faut rien faire de stupide.

Elle posa un regard lourd de sens sur Sarah avant d'aller se rasseoir, voulant lui faire comprendre d'arrêter de prendre ses rêves pour la réalité. Elle était enseignante, et tant que tel, devrait savoir se contrôler un minimum.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation critique   Situation critique EmptySam 28 Sep - 21:26

Estelle fit un pas en avant et répondit en balbutiant :

- A quoi ça nous servira de faire la grève de la faim ? Ce n'est pas comme ça que nous ferons fléchir qui que ce soit ! Au contraire, si on s'affaiblit, comment protéger nos élèves ? Surtout que l'on risque de ne plus contrôler nos dons ensuite...

Elle regarda tour à tour ses collègues, son fils puis Sarah et recommença plusieurs fois et commença à pleurer doucement et continua :

- On aura sûrement une réunion pour parler de tout ça lorsque Gabriella rentrera... En attendant, il vaut mieux rester calme. Inutile de rajouter des problèmes, non ?

Tout à coup une de leur collègue Edwige Veroca se leva, serra doucement l'épaule d'Estelle et parla :

- Allons, le sourire te va mieux au teint, dit-elle en lui souriant d'un air réconfortant. Et tu as entièrement raison, pour l'instant, il ne faut rien faire de stupide.

Elle posa son regard sur Sarah et se rassit. Sarah se mordit la lèvre et répondit :

- Oui, c'est vrai tu as raison Estelle, on ne peut pas paraitre faible devant nos élèves. Et je ne pense pas qu'ils ont besoin de cela.

Sarah regarda Edwige et lui répondit d'un ton froid :

- Mon idée n'est pas stupide, mais j'essaye de trouver une solution. Si le Pensionnat est contrôlé, il faut bien trouver quelque chose pour sauver les élèves ! De plus, s'ils veulent étouffer leurs dons, il faudra bien qu'on défende nos élèves.

Sarah reporta à nouveau son regard sur Estelle :

- Désolée Estelle, c'est vrai que je me suis emportée. Mais je refuse que les élèves soient en danger. J'ai peur de la suite si l'armée veut étouffer leurs dons.

Elle se rassit sur sa chaise, prit un verre d'eau et reprit :

- Attendons la réunion de Gabriella, on verra après ce qui se passera.

Elle se tut et attendit qu'un de ces collèges prenne la parole.
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